mardi 30 janvier 2024

Le chant de la migration : poème xxv

 

Ils traînaient tous les mardis 

Sous ces belles basiliques 

Ils ne cherchaient pas Dieu 

Ils n’avaient jamais eu

Jamais eu cette foi 

Mais le padre viendra

Leur livrer de la poudre

Qu’ils revendront en classe

À quelques camarades

Pour calmer leurs démons 


Ce soir padre Boris

Avait un peu trop lu

Il arrive à la gare 

Sous cette belle basilique

Avec une pizza blanche

Et un bouquet de fleurs

Comme personne n’avait faim

Il était désolé de manger 

Pour eux trois et pour lui à la fois


Xenia refusait de recevoir 

Les fleurs

Dans son éducation

On n’en donne pas comme ça 

Jamais sous les églises

On fait ces genres de messe

Or puisque c'est ainsi

Padre Boris s’explose

Il met fin au commerce

Avec son pistolet

Au nom de la très sainte 

De la sainte Trinité



Jacob JEAN-JACQUES

Basilique de Saint-Denis

Le 30/01/2024


17:45


Le chant de la migration poème xxv






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