Ils traînaient tous les mardis
Sous ces belles basiliques
Ils ne cherchaient pas Dieu
Ils n’avaient jamais eu
Jamais eu cette foi
Mais le padre viendra
Leur livrer de la poudre
Qu’ils revendront en classe
À quelques camarades
Pour calmer leurs démons
Ce soir padre Boris
Avait un peu trop lu
Il arrive à la gare
Sous cette belle basilique
Avec une pizza blanche
Et un bouquet de fleurs
Comme personne n’avait faim
Il était désolé de manger
Pour eux trois et pour lui à la fois
Xenia refusait de recevoir
Les fleurs
Dans son éducation
On n’en donne pas comme ça
Jamais sous les églises
On fait ces genres de messe
Or puisque c'est ainsi
Padre Boris s’explose
Il met fin au commerce
Avec son pistolet
Au nom de la très sainte
De la sainte Trinité
Jacob JEAN-JACQUES
Basilique de Saint-Denis
Le 30/01/2024
17:45
Le chant de la migration poème xxv
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