vendredi 12 janvier 2024

Le chant de la migration : poème xvii

 


Ah Samson 

Ne t’ai-je pas attendu

Tout l’hiver

Sur une plage

Culottée 

De mon bassin

D’azur  


Mais tu t’étais enfui

Avec une de ces filles

Qui te promène à Nice

Comme son bonhomme de neige 


Les feux rouges 

Les feux verts 

S’entremêlent 

Sous tes yeux

Quand une femme

Te touche

Tu hésites puis

Tu fonces

C’était quoi 

C’était qui 

Tu oublies

On s’abuse…


Ah Delila

Tu sais 

Comment mange l’animal

Tu l'attaches cette fois

Pour qu’il ne parte plus

Car tes caresses folles

Ramollissent une tresse 


Or Delila la veuve

Ne savait pas prier

Elle ne voulait que vivre

Ne voulait-elle que jouir

L’homme ne manquera pas

C'est ainsi qu’Israël

Pleure son juge de miel



Jacob JEAN-JACQUES 

64 Impasse de la Mothe Hugo

Saint-Brice-sous-Forêt

12 janvier 2024

23:56


Le chant de la migration poème xvii


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