Seigneur préserve-moi
De ces yeux
Qui tombent merveilleusement
De tout ce que peuvent faire
Une bouche trop épaisse
Une langue peu pesante
Quand on prend
Le bon train
Sur le quai
Sur Yvette
Elle me regarde aussi
Puis elle ose
Un sourire
Suspect et volatile
Le train gronde
Elle décroise les jambes
Et oublie où elle va
Où irai-je
Sous la neige
Si loin de mon quartier
Quelqu’un voudra me dire
Que rien ne m’appartient
Sinon tes yeux Seigneur
Qui regardent dans mon cœur
La fleur de ton amour
Seigneur préserve-moi
De mes yeux
Qu’ils tombent merveilleusement
Sur les rails
Jacob JEAN-JACQUES
Ligne B, Fontaine
Le 12 janvier 2024
17:00
Le chant de la migration poème xvi
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