Oh pourquoi Delila
Voudrais-tu
M’enchainer
Qu’on me crève
Les yeux
Qu’on me donne
En spectacle
Oh Delila pourquoi
Fallait-il que je t’aime
Plus que rayon de miel
Comme un bonhomme
De neige
Convoite le soleil
Qui perce un nuage
Et rit
J'étais pourtant instruit
Que tes mains sont cruelles
Que tes lèvres
Par saison
Empoisonnent les étangs
Elles me disaient parfois
Je ne t’aimerai jamais
J’y mettais foi
J’en avais froid
Car c’était vrai
Elles me disaient parfois
Je t’aime tu le sais
J’y mettais foi
J’en avais chaud
Mais c’était faux
Car tu es Delila
Moi le jour incrédule
Comment ne pas
Te suivre
Vers ce fumier de bois
(Le piège de la vie)
Comme un fumeur fidèle
Jacob JEAN-JACQUES
2 Impasse de la Petite Coudraie 91190, Gif-sur-Yvette
Le 12 janvier 2024
14:31
Le chant de la migration: poème xv
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