Ah Samson
Ne t’ai-je pas attendu
Tout l’hiver
Sur une plage
Culottée
De mon bassin
D’azur
Mais tu t’étais enfui
Avec une de ces filles
Qui te promène à Nice
Comme son bonhomme de neige
Les feux rouges
Les feux verts
S’entremêlent
Sous tes yeux
Quand une femme
Te touche
Tu hésites puis
Tu fonces
C’était quoi
C’était qui
Tu oublies
On s’abuse…
Ah Delila
Tu sais
Comment mange l’animal
Tu l'attaches cette fois
Pour qu’il ne parte plus
Car tes caresses folles
Ramollissent une tresse
Or Delila la veuve
Ne savait pas prier
Elle ne voulait que vivre
Ne voulait-elle que jouir
L’homme ne manquera pas
C'est ainsi qu’Israël
Pleure son juge de miel
Jacob JEAN-JACQUES
64 Impasse de la Mothe Hugo
Saint-Brice-sous-Forêt
12 janvier 2024
23:56
Le chant de la migration poème xvii