C.P. Marina KUNDU
J’ai perdu mon poème
Épais et blanc et long
Pendant que je dormais
Le soleil est venu
Me le prendre sans bruit
J’ai décidé alors
De traîner à sa trousse
Un corps dur et peu ivre
À l’Île de Saint-Denis
Sans croire à ce qu’ils disent
Ce qu’ils disent encore
Quand elle frémit Yvette
S’ils doivent mentir pour vivre
La vie est-elle moins vraie
Or elle rit sous la neige
Sarah qui rajeunit
Parce que la télé tombe
Et se brise
Au salon
Jacob JEAN-JACQUES
Saint-Brice-sous-Forêt
Le 18 janvier 2024
14: 18
Le chant de la migration poème xix