Je perds mes pieds
Trop souvent dans ton gosier
Tu n’y vois rien de grave
Tu n'y vois pas d’inconvénients
Toi l’âme des rails
Moi les trains
Tu me demandes seulement
De ne pas oublier
Mon ombre dans ton cœur
Puis tu me demandes
Pardon
Toi l’âme des rails
Moi les trains
Je ne perds aucune goutte
De l'arme aucune goutte de pitié
Je ne sais pas
Pourquoi tu t’abuses de ma brutalité
Toi l’âme des rails
Moi les trains
Et tu prétends m’aimer
Et tu prétends te sacrifier
Comme si tu en étais la seule digne
De la part de feu
Que je porte
Tous les hommes en portent
Penses-tu
Toi l’âme des rails
Moi les trains
Jacob JEAN-JACQUES
2 Impasse de la Petite Coudraie
91190 Gif-sur-Yvette
Le 09 janvier 2024
17:24
Le chant de la migration : poème xi